Le week-end dernier, une voisine est passée me rendre visite.  En regardant mon jardin, elle m’a fait remarquer la présence de “mauvaises herbes” et en particulier des pissenlits…

“Attention Mathilde, ils vont coloniser ton jardin si tu ne les enlèves pas…!”

Mais ce ne sont pas des pissenlits… Ces petites fleurs jaunes, je les laisse pousser exprès 🙂

Ce qu’elle a pris pour une mauvaise herbe est un antibiotique

C’est vrai qu’avec ses fleurs jaunes et rondes, elle a un peu des allures de pissenlit, mais en bien plus petit ! D’ailleurs, ces deux plantes sont cousines.

La piloselle est connue depuis le Moyen-Âge pour ses propriétés diurétiques remarquables.

Des expériences ont été menées récemment et on a observé que le volume d’urine a parfois doublé, voire triplé en prenant de la piloselle

C’est donc une excellente plante à prendre en cure pour évacuer les bactéries qui se développent dans notre vessie.

Grâce à elle, notre corps est purgé et régénéré.

Une purge en profondeur pour un corps comme neuf !

Son pouvoir diurétique ne se limite pas à la vessie : la piloselle agit sur plusieurs organes et diverses pathologies grâce à son nettoyage intenses des bactéries.

Lorsque l’on sait tout cela, l’envie de se débarrasser de ce trésor s’en va aussitôt !

Tous ces bienfaits, vous pouvez les avoir grâce à une seule plante, qui pousse spontanément, autour de chez vous.

Une cure de piloselle contre les cystites

Comme la piloselle possède à la fois des propriétés antibactériennes et diurétiques, elle est doublement efficace pour prévenir les cystites d’origine bactérienne.

De nombreuses cystites sont dues à la prolifération de bactéries, souvent des colibacilles, dans la vessie, ce qui provoque une inflammation et tous les symptômes désagréables et bien connus de l’infection urinaire : pression dans le bas ventre, brûlures lors de la miction, etc.

Avec l’âge, la douleur liée aux infections est de moins en moins forte, à tel point qu’elles passent inaperçues!

En revanche, les conséquences, elles, se font ressentir.

Une cystite non-traitée peut évoluer en pyélonéphrite et nécessiter une prise en charge hospitalière.

Les infusions de piloselle sont une excellente prévention contre les cystites, en particulier en cure.

Il vous suffit de boire un litre d’infusion pendant la journée, 10 jours par mois.

Si vous êtes sujet aux cystites et que vous souhaitez en apprendre d’autres moyens naturels de s’en prémunir, vous tombez bien !

La naturopathe Anne Portier y consacre tout un article dans la revue 

La piloselle peut se trouver en pharmacie, sous forme de gélule, en poudre ou même en teinture mère.

Les extraits de piloselle secs et standardisés sont peut-être l’alternative dans laquelle les principes actifs sont les plus concentrés. Mais il n’empêche qu’elle est très efficace sous ses autres formes aussi.

Sous forme de teinture mère, elle doit être diluée dans de l’eau (une 50aine de gouttes dans un verre d’eau) et prise tout au long de la journée.

Quant à la plante entière et fraîche, si vous en avez à proximité de chez vous, il vous suffit d’en prélever et de la faire sécher.

Elle est très efficace en infusion, à hauteur de 5 à 10 g de plante séchée pour un litre d’eau. Laissez-les infuser pendant une dizaine de minutes, avec un couvercle, avant de filtrer. Vous pouvez ensuite boire de cette infusion tout au long de la journée.

Au lieu d’acheter des fleurs de piloselle en commerce, vous pouvez la cueillir vous-même !

Elle est facile à repérer dès le mois de juin, jusqu’en août et même jusqu’en septembre par endroits.

Pour la trouver, cherchez-la dans les sols sablonneux et secs, comme les terrains vagues ou certains champs.

En général, la plante globale ne dépasse pas les 15 centimètres de hauteur. Au sol, les feuilles forment une rosette qui rappelle un peu des feuilles de pissenlit auxquelles on aurait lissé les dents.

Si vous l’observez dans son ensemble vous verrez donc une petite touffe de feuilles avec en leur centre une sorte de longue tige qui porte une seule inflorescence jaune et ronde.

La piloselle, parfois appelée épervière, porte ce nom à cause de sa forte « pilosité ». Ses poils sont nombreux, longs, fins, clairs et bien visibles.

D’ailleurs, ses poils ne recouvrent pas que ses feuilles, mais également son capitule : la petite partie dans laquelle s’insèrent ses fleurs (car oui, chaque « pétale » est en fait une fleur, comme pour le pissenlit).

Vous pouvez éventuellement confondre la piloselle avec le pissenlit.

Mais si vous y regardez de plus près, vous pouvez les différencier facilement. Tout d’abord, le pissenlit est beaucoup plus grand et ses feuilles sont dentées.

Sinon, vous pouvez toujours jeter un œil à votre calendrier. Le pissenlit fleurit au printemps et ses fleurs disparaissent par la suite. La piloselle fleurit plus tardivement, à partir du mois de juin.

Deux plantes qui lui ressemblent un peu plus sont le liondent d’automne et la porcelle enracinée.

C’est facile de les différencier, parce que les deux sont plus grandes que la piloselle et possèdent des feuilles dentées.

En plus, le liondent n’a quasiment pas de poils et lorsque ses fleurs arrivent à maturité, elles forment une boule sèche, comme le pissenlit.

La porcelle elle, a des poils, mais courts et hirsutes, orientés vers le haut. Si vous les confondez, rien de grave, la porcelle, 

Si vous aussi, vous avez de la piloselle qui s’installe dans votre jardin : ne la chassez pas ! Profitez plutôt d’en faire sécher au cas où.

Est-ce qu’il y a d’autres « mauvaises herbes » que vous refusez d’arracher chez vous ?

N’hésitez pas à me laisser un commentaire, j’apprécie énormément vos messages.

https://www.pileje.ch/fr-ch/revue-sante/piloselle

[4] Frey FM, Meyers R. Antibacterial activity of traditional medicinal plants used by Haudenosaunee peoples of New York State. BMC Complement Altern Med 2010 Nov 6;10:64.

N’arrachez surtout pas cette plante

Il y a quelque temps, j’ai dû me rendre à Paris pour interviewer un spécialiste pour ma revue Cueillir, se nourrir, se soigner.  J’étais contente de retrouver la capitale le temps d’un week-end !

Ça faisait des mois que je n’y étais pas retournée.

Mais au bout de quelques heures passées dans les rues et les stations de métro, j’ai commencé à me sentir un peu mal à l’aise.

Je sentais ma poitrine serrée, mon souffle court… Comme une crise de panique.

C’est seulement une fois rentrée chez moi en Dordogne que ce sentiment m’a quittée et que j’ai soufflé un grand coup.

J’ai compris d’où venait ce soulagement.

J’avais quitté la foule, la saleté mais surtout le 

Les parisiens y sont tous les jours exposés : trafic routier, aérien, klaxons, musique …

Pourtant, rien de plus ressourçant que la sérénité de la Nature, le chant des oiseaux et le ballet des fleurs …

En rentrant chez moi, j’ai voulu vérifier que ce n’était pas juste une sensation…

… Et si on pouvait démontrer que la nature était bonne pour notre santé.

Les études scientifiques le confirment : 2h par semaine sont nécessaires pour se sentir bien

Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver.

Toutes les études disent la même chose : 

être dans la nature fait du bien au corps et à l’esprit

 a démontré les bénéfices du temps passé dans la nature sur la santé sur 20 000 personnes.

diminution des risques de diabète, d’obésité et de maladies cardio-vasculaires et même de myopie chez les enfants !

D’après les résultats, ceux qui passent du temps dans la nature sont bien plus susceptibles de 

se déclarer en meilleure santé physique et mentale

J’ai aussi trouvé une autre étude menée sur 46 patients ayant subi une ablation de la vésicule biliaire.

23 d’entre eux ont été placés dans une chambre donnant sur une scène naturelle et l’autre moitié des patients s’est vue attribuer une chambre donnant sur un mur de brique.

Les 23 patients ayant vue sur la nature sont restés moins longtemps hospitalisés et prenaient moins d’anti-douleurs que les patients placés dans les chambres faisant face au mur de brique.

Ces études montrent non seulement que la nature nous fait aller bien, mais qu’elle nous guérit aussi.

En cas de coup de mou, on se fie plus rapidement et plus facilement qu’avant à des médicaments dont on ne connaît pas la composition.

Alors que partout sur les arbres, dans les bosquets, le long des chemins, poussent des remèdes que vous pouvez utiliser pour votre santé !

Et ce qui est magique, c’est qu’ils poussent quand on a besoin d’eux !

Pensez aux abricots, riches en bêta-carotène et provitamine A, qui nous protègent des rayons UV et qui mûrissent au moment où l’on y est le plus exposé …

… ou encore aux petits fruits d’hiver comme le cynorrhodon, bourrés d’antioxydants et de vitamines, qui nous soutiennent lors de la saison froide.

Les japonais ont bien compris que la nature pouvait parfois être le meilleur des médicaments ! 😉

, « Shinrin-yoku » 森林浴, sont un traitement naturel très populaire au 

Les médecins les prescrivent aux patients stressés ou angoissés[2].

Quelques astuces si vous habitez en ville

2 heures par semaine à passer dans la nature pour se sentir mieux, ça ne parait pas beaucoup comme ça …

Pourtant, lorsqu’on habite en ville ou que l’on est bien occupé, c’est difficile de trouver le temps.

Pour vous aider à compenser cette absence :

La nature n’est pas pas qu’un simple “allié” santé.

ource intarissable d’émerveillement et d’enchantement

 … À quoi ressemblerait notre vie sans ça ?

La voir et la côtoyer stimule notre inspiration, notre création !

Il suffit d’écouter les écrivains et artistes qui vont y chercher un souffle, un refuge … comme Sylvain Tesson, ce grand amoureux de la nature dont j’ai adoré le livre 

. Il l’a écrit reclus dans une cabane au bord du Lac Baïkal.

 J’espère vous donner, au travers de mes textes, l’envie de la contempler et de l’explorer encore davantage.

Je reste persuadée que plus on sait s’émerveiller devant elle et plus on la connaît, mieux on la protège ! Et c’est à mes yeux un enjeu pour les années à venir ! 🙂

[1] White, M.P., Alcock, I., Grellier, J. 

 Spending at least 120 minutes a week in nature is associated with good health and wellbeing. 

https://doi.org/10.1038/s41598-019-44097-3

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/les-eclaireurs/segments/chronique/34915/shinrin-yoku-foret-marque-pratique-therapeutique-stress-japon-sante

https://montougo.ca/se-sentir-bien/gestion-du-stress/les-plantes-dinterieur-cest-bon-pour-la-sante/

https://positivr.fr/en-quoi-consiste-la-therapie-bleue-pour-prendre-soin-de-sa-sante-mentale/

La nature comme cure

Je lis vos commentaires avec attention. Aussi, l’autre jour, lorsque je suis tombée sur celui-ci en lien avec l’article sur les cynorrhodons, j’ai eu envie d’y répondre :

C’est vrai que les cynorrhodons, tout comme les sorbes, les cenelles, les prunelles et les autres petits fruits d’hiver, font partie du garde-manger de la faune durant la saison froide.

C’est une des raisons pour lesquelles la cueillette responsable est essentielle. C’est-à-dire qu’il ne faut jamais épuiser une ressource, que ce soit pour la survie du végétal, ou de la faune qui en dépend. Lorsque nous cueillons, il ne faut prélever que ce dont on a besoin, sur différents arbres, de manière à ne pas laisser de trace de notre passage.

Personnellement, je cueille les quelques fruits qui sont à ma portée, et je laisse les neuf dixièmes sur place. D’ailleurs, il y a tant de fruits sauvages dans ma région qu’au printemps, on en retrouve beaucoup pourrissant, laissés de côté par les oiseaux.

Si vous me connaissez, vous savez que j’adore les oiseaux. C’est pourquoi j’ai jugé important de répondre à ce commentaire et de faire le point sur ce qui les menace vraiment, et sur ce que nous faisons pour les « aider », alors que nous leur portons préjudice.

Malheureusement, il est vrai qu’aujourd’hui, une espèce d’oiseau sur huit est menacée d’extinction dans le monde1.

Parmi les causes les plus meurtrières pour nos amis à plumes, nous retrouvons :

En ce qui concerne ces causes-là, je ne peux pas (ou peu) les faire disparaître… ce qui ne veut pas dire que je ne peux rien faire du tout à mon échelle !

Les 4 erreurs à éviter, lorsque l’on nourrit les oiseaux en hiver

Erreur n°1, leur donner à manger trop tôt 

Lorsque les températures sont encore douces, les oiseaux trouvent facilement de la nourriture par eux-mêmes. En leur donnant à manger trop vite, on les rend dépendants de nous, ce qui menace leur autonomie3.

Si vous tenez à leur installer une mangeoire, attendez que le gel et la neige deviennent persistants et qu’ils s’installent durablement.

De nombreuses associations de préservation des oiseaux conseillent même de ne pas du tout nourrir la faune, pour éviter ces phénomènes de dépendance. Au bout d’un moment, les animaux s’habituent à recevoir à manger et se voient incapables de survivre seuls4.

Erreur n°2 : Leur donner des aliments inappropriés 

Tous les aliments transformés, comme le pain, par exemple, sont à proscrire.

Donnez-leur simplement ce qu’ils pourraient trouver naturellement dehors, à quelques centaines de mètres de chez vous. Évitez donc les préparations qui contiennent de la graisse de noix de coco ou de l’huile de palme, entre autres.

Ce que vous pouvez leur donner dépend de votre région. Par chez moi, je peux leur proposer des graines de tournesol, des noix, des noisettes, des cynorrhodons, etc.

 sont plus faciles à ouvrir que celles qui ont une enveloppe claire.

, quant à eux, préfèrent les flocons d’avoine, les éclats de noix ou de noisettes, les raisins secs et les fruits, même déjà très mûrs.

 sont plutôt attirés par les insectes de votre compost. Sinon, ils apprécient les raisins secs ou les fruits.

Erreur n°3 : acheter de la nourriture du commerce

Les mélanges pour oiseaux déjà prêts, vendus en magasins, contiennent souvent beaucoup de céréales, qui ne sont mangées que par les pigeons et les moineaux. Ils ne sont pas adaptés à la majorité des oiseaux de campagne.

Si vous en achetez, vérifiez bien leur contenu.

Ce qu’il vous faut absolument éviter, ce sont les boules pour mésanges industrielles. Leur filet constitue un danger à lui seul.

Pire encore, des études allemandes et anglaises ont révélé qu’elles nuisent à la santé reproductrice des mésanges5 !

En plus, elles contiennent souvent de l’huile de palme ou d’autres graisses inadaptées pour l’alimentation des oiseaux.

Erreur n°4 : vous n’entretenez pas votre mangeoire

Souvent, l’entretien de la mangeoire à oiseaux se résume à remettre des graines, plus ou moins régulièrement. Cependant, ce n’est pas assez.

Les mangeoires doivent être nettoyées régulièrement, au moins une fois par semaine. Elles représentent un espace plutôt étroit et confiné, c’est important de les nettoyer régulièrement avec de l’eau chaude.

Les oiseaux peuvent être malades et transmettre leur maladie dans ce genre d’endroit, d’autant plus s’il n’est pas nettoyé.

Évitez donc les jolies mangeoires, décoratives, qui ne se démontent pas pour permettre un nettoyage et qui se transforment en nid à microbes.

Une idée (simple et efficace) pour les oiseaux

Si vous ne savez plus quoi faire pour bien faire et que vous tenez à donner un coup de main aux oiseaux, j’ai une idée pour vous…

Je vous propose de bricoler des mangeoires éphémères, utiles et agréables pour nos amis à plumes. Je vous donne une idée rapide et amusante à faire.

Je commence par ramasser une branche qui jonche le sol, après un taillage ou une tempête.

Puis, je récolte des noix qui traînent par terre, et je les ouvre en deux en les laissant dans leur coquille.

A l’aide d’un pistolet à colle, je fixe les coquilles contre la branche, comme pour la décorer.

Pressez bien pour que la coquille tienne fermement, et attention à ne pas vous brûler. Il ne vous reste qu’à coller vos coquilles, les unes après les autres.

Voilà une idée de ce que ça peut donner, en quelques minutes à peine, c’est discret, efficace et plutôt mignon :

Il n’y a plus qu’à attendre le froid pour suspendre cette petite branche à l’extérieur, hors de portée des chats et des hermines.

Si vous avez d’autres astuces pour nourrir les oiseaux, n’hésitez pas à les partager avec moi en me laissant un commentaire.

https://www.oiseauxdefrance.org/news/actualite-41

https://www.lepoint.fr/societe/la-pollution-sonore-affecte-aussi-les-oiseaux-28-01-2018-2190276_23.php

https://www.birdlife.ch/fr/content/nourrissage

Ces 4 erreurs qui menacent nos oiseaux

Avec l’arrivée de l’été, je dois partager ma maison avec des colocataires pas vraiment discrets…  Araignées, mouches, moucherons, cloportes, coléoptères.  Comme vous j’imagine, je n’en suis pas vraiment fan !

J’ai d’abord cherché à m’en débarrasser en les mettant dehors, mais je me suis vite résignée…

Souvent considérés comme des nuisibles, la plupart sont pourtant inoffensifs et surtout indispensables à notre planète.

Bref, il ne faudrait pas s’en débarrasser à tout prix… au contraire.

Ils contribuent à la survie d’autres espèces

D’après ces études, il y aurait plus de 5 millions d’espèces d’insectes… dont seulement 1 million connues.

Les oiseaux, les batraciens ou encore les araignées les mangent, ils font partie de leur chaîne alimentaire.

Par exemple, les araignées mangent les mouches, les mites… Les mille pattes se nourrissent de punaises, de fourmis, de blattes, de moustiques …

Sans leur “travail”, de nombreuses plantes disparaîtraient.

Par exemple, les bourdons ont pour mets favori les fleurs de tomates. En s’y arrêtant, ils en libèrent le pollen, grâce à la vibration qu’ils déclenchent.

Le sphinx colibri, un gros papillon avec une longue trompe, récolte le pollen des fleurs très creuses que d’autres insectes n’arrivent pas à atteindre.

Et les syrphes, de la famille des mouches, pollinisent les petites fleurs sur lesquelles les gros insectes ne peuvent pas se poser.

Sans eux donc, la survie de bien des fruits, mais aussi des amandes, du colza, du café, serait menacée.

Certains nématodes (larves microscopiques) et mites “nettoient” le sol des nombreuses bactéries qui y vivent.

D’autres espèces vont même jusqu’à éliminer des insectes nuisibles en pondant leurs œufs 

Il existe aussi des espèces d’insectes qui “aident” les jardins à s’épanouir.

Les coléoptères par exemple vont manger les graines des mauvaises herbes pour qu’elles ne poussent pas. Les larves de chenilles vont couper les feuilles mortes en morceaux. Ce faisant, elles créent un super-compost pour vos plantes.

Grâce à beaucoup d’insectes, vous n’avez pas besoin d’utiliser de pesticides. Ils délogent à notre place les insectes nuisibles des potagers.

Les coccinelles sont un bon exemple. Leur nourriture favorite sont les pucerons…!

Aujourd’hui, le développement des agricultures de masse et l’agrandissement des villes … entraînent la disparition des habitats de ces insectes.

Presque la moitié seraient en train de disparaître (1) et avec eux de nombreuses espèces d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens.

A ma petite échelle, je me suis dit que si je pouvais les aider… je devais le faire !

Dites-moi ce que vous pensez de ce sujet, ça m’intéresse ! Je lirai vos commentaires ici.

(1) Francisco Sánchez-Bayo et al., Worldwide decline of the entomofauna: A review of its drivers, Biological Conservation, 2019, 232:8-27.

Il faut sauver nos voisins les insectes

Bien que pour moi rien ne soit aussi ressourçant qu’une balade en extérieur, dans la forêt, quand la météo est trop capricieuse, je ne me risque pas à sortir de chez moi.  Entre les forts vents et les pluies torrentielles, je trouve de quoi m’occuper.

J’avais chez moi un bouquet de fleurs séchées qu’on m’avait offert. Je les trouvais très belles, mais avec le temps, j’ai fini par m’en lasser un peu. Après tout, ce qui fait la beauté d’une fleur, c’est qu’elle est éphémère. 😊

Plutôt que de m’en séparer, je préfère lui donner une seconde vie, un nouvel élan de fraîcheur.

De plus, les bouquets de fleurs séchées achetés en commerce sont parfois traités avec des produits chimiques, comme des peintures qui les rendent inadaptés au compostage.

J’ai décidé de transformer mon vieux bouquet de fleurs séchées qui prenait la poussière en couronne de fleurs à accrocher sur ma porte.

De cette manière, j’ai l’impression d’avoir une « nouvelle » décoration, et j’évite de jeter !

Pour mon premier essai, j’ai opté pour un format facile à réaliser. L’idée est de faire plusieurs fois le tour du socle en bois, pour y glisser ensuite les fleurs.

Pour que le fil tienne en place, quelques points de colle par-ci, par-là, suffisent. Commencez par faire un nœud sur le côté avec le départ du fil, puis, faites des tours en repassant sur le bout de fil qui dépasse du nœud pour le camoufler.

Il faut que le fil fasse comme un effet de ruban, avec des tours suffisamment resserrés pour donner une impression d’uniformité, et assez lâches pour y glisser les tiges des fleurs.

Quand vos tours de fils sont terminés, faites encore quelques points de colle pour qu’ils tiennent bien en place, et laissez sécher.

Ensuite, vous n’avez plus qu’à y glisser quelques fleurs pour décorer ! 😊

Et voilà le résultat obtenu pour ce premier essai :

J’ai testé une deuxième variante pour utiliser le reste des fleurs du bouquet. Pour celle-ci, j’ai employé la même méthode que celle des couronnes de Noël, constituées de branches de sapin et de houx.

Cette méthode-ci a demandé un peu plus de dextérité que la première, mais le résultat en vaut la peine.

Le secret, c’est d’orienter toutes les plantes dans le même sens. J’ai donc commencé par les fleurs du « sommet ».

Il faut maintenir un petit bouquet de fleurs contre le bord du cercle en bois, puis, les fixer à l’aide du fil de fer. C’est le même fil de fer qui fixera toutes les autres fleurs, en les entourant au niveau de leur tige pour les maintenir assez fermement.

Puis, ajoutez la fleur suivante avant de reproduire un tour avec le fil de fer et la fixer de la même manière. Et ainsi de suite 😊

Contrairement aux couronnes de Noël, pas besoin de faire tout le tour du cercle avec les fleurs séchées, c’est selon vos préférences artistiques !

Je me suis arrêtée juste avant la moitié du cercle.Une fois que toutes mes fleurs étaient fixées, j’ai coupé les tiges pour qu’elles prolongent l’arrondi du cadre. Et voilà le résultat :

Pour une couronne de l’avent, la marche à suivre est la même ! Et pour fixer les pommes de pin ou les autres éléments décoratifs, vous pouvez également les fixer avec le fil de fer, ou, pour les plus légers, un point de colle chaude.

J’espère que ma proposition de recyclage de fleurs séchées vous plaira.

Si les idées de décorations maison vous intéressent, en particulier à l’approche des fêtes (elles vont vite être là !), n’hésitez pas à m’en faire part en me laissant un commentaire. Dites-moi ce que vous aimeriez recycler ou quels éléments de décoration vous intéresseraient. Je me ferai un plaisir de partager avec vous de jolies idées, amusantes à faire.

Un peu de créativité, ça suffit pour illuminer les jours pluvieux 😊

A faire les jours de pluie

J’aime tester les remèdes que je trouve dans les vieux ouvrages d’herboristerie.  Sans avoir les outils modernes pour examiner les végétaux, les premiers herboristes savaient lesquels utiliser pour se soigner.  Je trouve ça magique.

Aujourd’hui, la science prouve qu’ils avaient souvent raison, ce qui me conforte dans l’idée de continuer à faire vivre leurs savoirs, leurs remèdes.

Parmi ces pionniers, vous connaissez sûrement la grande 

Son nom est encore bien connu aujourd’hui, puisque des jardins, des domaines, des écoles et bien d’autres organisations le portent encore !

Pour cette religieuse, le corps de l’homme est une sorte de miroir du fonctionnement de la nature. Elle disait souvent :

« L’homme ne peut pas être séparé de la nature »

Ils sont indissociables. Dans sa vision du monde, l’homme et la nature sont deux créations divines qui ne peuvent vivre qu’ensemble.

Elle a écrit de nombreux livres dans lesquels elle décrit sa vision du monde et les différentes interactions entre les Hommes, les plantes, animaux, etc. Aujourd’hui encore, environ 800 ans plus tard, elle reste une référence dans le milieu de l’herboristerie.

D’ailleurs, en 2012, elle a été élevée au rang de Docteur de l’Église ! Seules 37 personnes ont été sacrées docteurs de l’église, et parmi celles-ci, seulement quatre femmes.