Mar del Plata l'équipe de France oublie les maillots à l'hôtel

Bonjour. Ravi de vous retrouver pour vous raconter cette histoire insolite qui colle à la peau de l'Equipe de France lors de la Coupe du Monde en Argentine.

L'évènement dont je parle survient ce 10 juin 1978 avec le troisième match de la France contre la Hongrie à Mar Del Plata. Le stade José Minella est un stade ouvert à tous les vents, construit spécialement pour cette Coupe du monde. C’est dans ce lieu symbole de l'architecture tout-béton que les Français enregistrent leur première défaite du Mondial contre les italiens, huit jours plus tôt. France-Hongrie, le match du jour entre deux équipes déjà éliminées ne fait pas le buzz, loin s’en faut. Il s’agit d’expédier les affaires courantes. Alors autant faire vite avant de boucler les valises pour le retour prématuré en France. Une demi-heure avant le coup d’envoi, les deux équipes s’échauffent normalement. Henri Michel, le capitaine, est remplaçant ce jour-là. En croisant Torocsik, le meneur de jeu hongrois, il voit un col blanc dépasser de son survêtement. Un dialogue s’improvise:

- Michel (avec assurance): « French white! »

- Torocsik (avec autant d’assurance): « No, hungarian white! » Et il ouvre son haut de survêtement dévoilant le maillot immaculé de la sélection hongroise.

A ce moment là, Henri Michel réalise que le cochon est dans le maïs. Les deux équipes s’apprêtent à jour le match avec des maillots de couleur identique. Le match est dans moins d’une demi-heure et l’une des équipes doit changer de couleur. Laquelle? Le problème est que, ni les Hongrois ni les Français, ont un jeu de maillots de rechange. Les Hongrois parce que, forts du fax reçu de la FIFA leur demandant de jouer en blanc. Les Français parce que Henri Patrelle, l’intendant, a zappé la deuxième note rectificative, enjoignant les Français de troquer le maillot blanc initialement prévu pour le bleu. Que faire? Les français sont en tort. C’est à eux de trouver la solution. Leur jeu de maillots de rechange est déjà en route pour la France, scellé dans les malles : les équipes éliminées ont toujours de l'avance pour faire leurs bagages

A la position des commentateurs, Michel Drucker et Just Fontaine s’apprêtent à prendre l’antenne. Près des vestiaires français, où s’improvise une cellule de crise, je suis témoin de l’embarras de la délégation. Il y a des palabres à n’en plus finir. En français, en espagnol, en anglais. A cet instant, ce hall du Stade José Maria Minella n'est plus qu'un lieu de passages. C’est l’ONU quand le Conseil de Sécurité tient une réunion d’urgence. Finalement, j’apprends que décision est prise avec les organisateurs locaux de partir à la chasse d’un jeu de maillots dans le club amateur de la ville le plus proche. Cela tombe sur l’Atletico Kimberley. Avant de faire la Une des journaux en ce jour historique l’Atletico n’a qu’un jour de gloire à revendiquer: une victoire 5-0 contre l’Independiente en 1970. Depuis, le club est retombé dans l’anonymat. La plupart de joueurs qui composent l’équipe du moment sont des pêcheurs.

Précédée par une voiture de police sirène hurlante, une délégation part en taxi chercher les tenues de l’Atletico Kimberley devenu le bon samaritain d’une équipe de France en détresse. Je n’en sais pas plus au moment où je monte informer Michel Drucker et Just Fontaine de la situation. Il n'y a pas de téléphone portable à cette époque. J’abandonne mon équipe de reportage pour parer au plus pressé: faire la navette entre les gérants de l’opération « un maillot de secours pour le Bleus » et les commentateurs isolés dans leur box qui commencent à ramer pour meubler le temps. Michel Drucker, en passant en revue le catalogue touristique de la région. Just Fontaine, toujours recordman des buts marqués en Coupe du Monde, en revisitant sa carrière internationale. Déjà dix minutes de retard sur l'heure initialement fixée pour le coup d'envoi. Des sifflets partent des tribunes où l’impatience se manifeste, d’autant que les spectateurs sont au courant de rien. Les programmes télévisés du monde entier vont être bouleversés par cette inconséquence.

Quand arrivent les maillots ils semblent venir tout doit de chez Emmaüs. Ils ne sont pas de la première jeunesse; taillés pour des corpulences très inégales; et surtout, pour certains, floqués avec des numéros qui ne correspondent pas à ceux des shorts des Bleus. Les tuniques sont à rayures verticales vertes et blanches. Loin des couleurs de la France. Mais au point où en est la Fédération française de football en cet instant tragi-comique, peu importe. Il faut jouer le match. Pour ne pas courir le risque d’une trop lourde sanction infligée par la FIFA. Mais aussi pour répondre aux attentes des chaînes de télé qui ont payé les droits, qui n’ont pas prévu de programme de rechange, et qui commencent à calculer le surcoût technique de retransmission prolongée qu’est en train de générer la boulette de l’intendant des Bleus.

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Le coup d’envoi est donné avec 20 minutes de retard. Une heure! affirme Michel Drucker dans son livre « Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi? ». Il a dû trouver le temps long, le Michel. Moi aussi, long et fatigant. A jouer les pigeons voyageurs, je me suis épuisé dans des aller-retours à n’en plus finir, pour donner du grain à moudre à mes partenaires commentateurs qui ont découvert qu'en ces circonstances, même à deux, on peut se sentir bien seuls.

Du match proprement dit, je ne me souviens de rien en dehors de la victoire française par 3 buts à 1. Un succès même pas pour l’honneur, parce que celui-ci est atteint par cette histoire de maillots d’emprunt vert et blanc avec lesquels l’équipe de France fait de piteux adieux à la Coupe du Monde 1978. Je me dis qu’on ne peut pas faire pire pour ridiculiser notre football, notre pays, notre image, aux yeux des téléspectateurs du monde entier. Je m’apprête à conclure mon reportage par une réflexion de ce genre quand un coup d’œil dans les archives m’apprend que les responsables de la FFF n’en sont pas à leur première bourde du genre. En 1969 à Lyon, l’équipe de France reçoit la Hongrie (encore elle!), en match amical. Même affiche, même histoire. Les maillots du match sont oubliés à Paris. C’est avec des maillots prêtés par l’Olympique Lyonnais que les Bleus jouent le match. Voir les Stéphanois Hervé Revelli et Georges Beretta, Verts de chez vert, obligés de porter le maillot bleu à bandes blanches et rouge de l’OL, l’ennemi héréditaire, ne manque pas de piquant. Le lendemain, la boulette fédérale fait les choux gras de la presse. Finalement, avec la FFF, l’histoire est un éternel recommencement.

Merci d'avoir pris la peine de me lire jusqu'au bout. Des anecdotes comme celle-ci j'en ai plein mon sac de sport à vous raconter. Alors à trés vite;-)

Quand les Bleus deviennent verts

Coupe du Monde organisée pour vanter le régime du dictateur Vidéla

Bonjour mes amis. Parlons football. Avec le mondial au Qatar on dirait que l'attibution par la FIFA du lieu où est jouée la Coupe du Monde 2022 est un défit au bon sens. Mais ce n'est pas d'aujourd'hui que le vote en faveur d'un pays organisateur est un scandale. Envoyé spécial de France 2 lors du Mondial en Argentine je vous raconte les anomalies qui ont pollué cet évènement.

Cette Coupe du Monde en Argentine est une première pour moi. Pour la FIFA, elle est un caillou dans la chaussure. Pourquoi? Parce qu’elle est programmée en cette année 1978 pendant laquelle le général Videla règne en dictateur sur le pays. Les stades servent moins au football qu’à enfermer des opposants politiques en route pour l’enfer. Tous les jeudis après-midi, des mères manifestent pour prendre le monde à témoin de leur douleur. On les appelle les « Mères de la place de Mai », du nom de l’endroit qu’elles ont choisi pour crier leur détresse en ces années de plomb. Plutôt que diffuser un match, la télévision néerlandaise s'intéresse à ces femmes. Figures mythiques qui s’accaparent, une fois par semaine, cette place habituellement peuplée de retraités occupés à nourrir des grappes de pigeons mendiants. Qu’il pleuve ou qu’il vente, ces dizaines de mères, accompagnées d’une nuées de proches, d’amis, de badauds, de touristes intrigués et de reporters voyeurs, tournent et tournent en silence. Elles portent en fichu un linge blanc sur lequel est brodé le nom de leur fils disparus. Elles sont régulièrement dispersées, frappées, certaines tuées, mais elles persistent. Les cogneurs de Videla les nomment avec mépris les « folles de mai ». Elles ne sont pas folles, seulement résistantes. Elles résistent en marchant sans mot dire dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, autour de cette pyramide érigée au centre de Plaza de Mayo, face à la Maison Rose, le palais présidentiel.

Je passe les voir chaque fois que mon emploi du temps me le permet pendant ce Mondial si dérangeant. Je trouve dérisoire mon rôle de journaliste sportif dans ce moment-là; des résumés de match à parler corners, coups francs, penalties et buts. Une litanie de mots creux quand aux portes des stades l’Argentine expose ses souffrances, ses peurs et son désespoir. La procession des « Mères de la place de mai » rappelle aux téléspectateurs du monde que des millions de citoyens argentins sont réputés avoir perdu la vie pour un mot de trop, une pensée libre, pendant cette « sale guerre » menée par la dictature militaire. Le général Videla ne fait pas grand cas de la détresse de « Las Madres ». Il compte beaucoup sur cette coupe du monde 78 que son pays organise pour assourdir la plainte des opprimés, surtout si la sélection nationale remporte le Coupe Jules Rimet. De tribune officielle en tribune officielle, il parade depuis le coup d’envoi de l’épreuve avec l'arrogance de celui qui ne doute pas de la victoire finale. Même si le phénomène Diego Armando Maradona, jugé trop jeune (17 ans) par le sélectionneur César Menotti, ne figure pas dans les rangs de l’Albiceleste.

Dans les jours qui précèdent cette Coupe du Monde je m’interroge. En donnant de l’écho à cet évènement, via la télévision française qui m’envoie en Argentine, ne suis-je pas en train de faire le jeu d’une dictature? Je suis partagé entre culpabilité et obsession de trouver de bonnes raisons à cette mission. Finalement je trouve l’argument qui m’arrange pour justifier ma décision d’aller sur place. Pour voir, pour témoigner, pour dénoncer si nécessaire. Le grand reporter s’en sort toujours avec cette justification chaque fois que se pose à lui cette variante de la question shakespearienne: « Y être ou ne pas y être ».

 Johan Cruyff, la super star du football néerlandais, fait une analyse opposée. Il décide de boycotter la Coupe du Monde. Pour ne pas cautionner la junte au pouvoir à Buenos Aires? Parce qu’il est en conflit avec sa fédération pour une histoire de primes, lui qui était le seul joueur des Pays Bas à porter un maillot à deux bandes lors de la finale de la coupe du monde 1974? Pour suivre la recommandation de son épouse hostile à ce voyage? Autant d’hypothèses avancées par les journalistes pour expliquer ce forfait qui fait polémique. J’apprends la vérité trente ans plus tard de la bouche de Johan Cruyff lors d’une interviewe donnée à une radio catalane: Parce que fin de 1977, six mois avant le Mondial, il est victime, chez lui à Barcelone, d’une tentative d’enlèvement, avec flingue pointé sur la tempe, sa femme ligotée à côté pendant que ses trois enfants dorment dans la chambre contigüe. Contraint d’accepter une garde policière pour accompagner ses enfants à l’école, ainsi qu'une protection rapprochée à son domicile, pour tous ses déplacements encadré de gardes du corps, le meilleur footballeur du moment n’a plus la tête au football. C’est la vraie raison pour laquelle il décide de ne pas aller en Argentine. Contrairement au sélectionneur français Michel Hidalgo et sa troupe.

La présence de l’équipe de France à cette Coupe du monde divise l’opinion publique dans le pays. Elle est en Argentine malgré les insistants appels au boycott de plusieurs associations humanitaires. Elle est en Argentine malgré la tentative d’enlèvement avortée du sélectionneur Michel Hidalgo sur la route de Bordeaux la veille du départ de la délégation française. Elle est en Argentine malgré la mauvaise conscience, publiquement affichée, de Dominique Rocheteau qui répond quand même présent à l’appel du grand départ. Je suis bien placé pour témoigner des états d’âme de l’Ange Vert cornaqué par ce diable de Bernard-Henri Lévy. Dominique Rocheteau et moi sommes des anciens joueurs de l’Entente Sportive Rochelaise. Porter le même maillot, même à une époque différente, créé des liens. J’en use pour aborder le fond des choses avec lui. Parce que tout s’oppose à ce voyage la Fédération française, drapée dans son statut d’organisation apolitique, ne renonce pas à la Coupe du Monde. Et comme rien n’est trop beau pour les Bleus c’est en Concorde, avec escale à Dakar, qu’ils sont transportés. La délégation d’Antenne 2 est bien moins traitée. C’est par un vol régulier que nous nous rendons à Buenos Aires. Pour aller commenter ce Mondial de la discorde pas de Concorde pour Chapatte, Drucker, Roland, Père, Diot et moi, malgré le renfort de nos consultants de grand renom: Just Fontaine et Roger Piantoni, les héros de la Coupe du Monde 1958. Mes héros. C’est peut-être mieux ainsi. Il n'y a pas

de quoi pavoiser quand on ose mettre les pieds dans un pays qui perd la tête.

Une fois sur place, je constate que la vie des Bleus ne se présente pas comme un long fleuve tranquille. Le chemin est plutôt semé d’embûches. Un premier match contre l’Italie et un deuxième contre l’Argentine à cause d’un tirage au sort défavorable ont placé l’équipe de France dans la poule de la mort. Cela continue avec une mutinerie des Bleus en guerre ouverte contre Adidas. Avant le match qui les oppose à l’Italie, 

 barbouillent leurs chaussures de cirage noir pour effacer les trois bandes de la marque parce qu’ils jugent insuffisante la prime versée par leur équipementier. Je me dis qu’avec cet enfantillage nos footballeurs touchent le fond. Et c’est dans cet esprit que je traite l’affaire lors de mes reportages pour Antenne 2. Ils participent à la phase finale de la Coupe du Monde 1978. C’est la première fois qu’ils atteignent ce stade de la compétition depuis 1966. Le difficile tirage au sort leur donne l’opportunité de devenir des héros s’ils battent l’Italie et surtout l’Argentine chez elle. Et ces Bleus perdent leur énergie et leur concentration dans une revendication syndicale à deux balles. Plutôt agacé par ce caprice de riches, je résume ainsi ma pensée en relatant ce hors jeu d’enfants gâtés. Mais je ne suis pas au bout de mes agacements. 

Le comble du ridicule arrive ce 10 juin 1978 avec ce troisième match de la France contre la Hongrie à Mar Del Plata. Le stade José Minella est un stade ouvert à tous les vents, construit spécialement pour cette Coupe du monde. C’est dans ce lieu symbole de l'architecture tout-béton que les Français enregistrent leur première défaite du Mondial contre les italiens, huit jours plus tôt. France-Hongrie, le match du jour entre deux équipes déjà éliminées ne fait pas le buzz, loin s’en faut. Il s’agit d’expédier les affaires courantes. Alors autant faire vite avant de boucler les valises pour le retour prématuré en France. Une demi-heure avant le coup d’envoi, les deux équipes s’échauffent normalement. Henri Michel, le capitaine, est remplaçant ce jour-là. En croisant Torocsik, le meneur de jeu hongrois, il voit un col blanc dépasser de son survêtement. Un dialogue s’improvise:

Précédée par une voiture de police sirène hurlante, une délégation part en taxi

chercher les tenues de l’Atletico Kimberley devenu le bon samaritain d’une équipe de France en détresse. Je n’en sais pas plus au moment où je monte informer Michel Drucker et Just Fontaine de la situation. Il n'y a pas de téléphone portable à cette époque. J’abandonne mon équipe de reportage pour parer au plus pressé: faire la navette entre les gérants de l’opération « un maillot de secours pour le Bleus » et les commentateurs isolés dans leur box qui commencent à ramer pour meubler le temps. Michel Drucker, en passant en revue le catalogue touristique de la région. Just Fontaine, toujours recordman des buts marqués en Coupe du Monde, en revisitant sa carrière internationale. Déjà dix minutes de retard sur l'heure initialement fixée pour le coup d'envoi. Des sifflets partent des tribunes où l’impatience se manifeste, d’autant que les spectateurs sont au courant de rien. Les programmes télévisés du monde entier vont être bouleversés par cette inconséquence.

Quand arrivent les maillots ils semblent venir tout doit de chez Emmaüs. Ils ne sont pas

de la première jeunesse; taillés pour des corpulences très inégales; et surtout, pour certains, floqués avec des numéros qui ne correspondent pas à ceux des shorts des Bleus. Les tuniques sont à rayures verticales vertes et blanches. Loin des couleurs de la France. Mais au point où en est la Fédération française de football en cet instant tragi-comique, peu importe. Il faut jouer le match. Pour ne pas courir le risque d’une trop lourde sanction infligée par la FIFA. Mais aussi pour répondre aux attentes des chaînes de télé qui ont payé les droits, qui n’ont pas prévu de programme de rechange, et qui commencent à calculer le surcoût technique de retransmission prolongée qu’est en train de générer la boulette de l’intendant des Bleus.

Les bons plans de voyages de Pierre Salviac

Voyagez-malin.net

Quand arrive l’affaire de Knysna en 2010, je me dis que c’est tempête dans un verre d’eau comparé à l’affaire de Mar del Plata. Knysna n’est qu’une crise d’égos franco-française circonscrite à un terrain d’entraînement. Elle a eu un certain retentissement sur la planète football parce qu'elle s'est produite à l'ère des chaînes d'information en continu. Mais elle s'est passée sur un terrain d'entraînement, en marge d'un match. Mar del Plata c’est un camouflet. Il a eu lieu en direct dans le cadre d'une rencontre officielle, avec des conséquences économiques lourdes pour les diffuseurs. Elle a donné à tous les commentateurs du monde, pendant une demi-heure, l'occasion de se gausser de cette boulette de la France en mondio-vision. Une faute professionnelle? Même pas pour Henri Patrelle, le responsable de cette histoire de maillots oubliés qui fait tache. Quand je lui demande s’il plaide coupable, sa réponse me déconcerte: « La Fédération sera sûrement sanctionnée par ma faute mais on ne pourra pas prendre le montant de l’amende sur mon salaire, je ne suis qu’un bénévole » Que sont devenus les maillots vert et blanc du club de Kimberley prêtés à l’équipe de France ce jour d’humiliation nationale? Les versions divergent sur ce sujet. Mon confrère Bernard Lions, auteur du livre « Mille maillots de Foot » aux éditions La Martinière, m'informe qu’ils ont été rendus au club de Kimberley aussitôt après le match. Mais il se dit aussi que certains de ces maillots « collectors » sont les prises de guerre de certains joueurs français impliqués dans ce match historique. Deux maillots seraient sous bonne garde dans le musée de Louis Nicollin, le Président de Montpellier. D’autres sont chez des collectionneurs acquis via les réseaux sociaux.

Sous la bannière d’Antenne 2, je continue de couvrir jusqu’à son terme cette Coupe du monde de la honte. C’est à dire jusqu’à la finale entre l’Argentine et les Pays Bas. J’observe avec un peu plus d’attention que les autres le match Argentine-Pérou. Les joueurs de l’Albiceleste doivent marquer au moins quatre buts aux Péruviens. La qualification pour la finale aux dépens du Brésil est à ce prix. Ramon Quiroga, le gardien de but du Pérou est né en Argentine. Il a seulement encaissé six buts depuis le début de la compétition, en cinq matchs. Mais ce jour-là il va encaisser six buts en un seul match : l’Argentine bat le Pérou 6-0 et se qualifie pour la finale. Quand l’arbitre siffle la fin de la partie de dupes, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle a tous les critères d’une victoire programmée. Dans la tribune présidentielle, je vois le général Videla faire le V de la victoire, bras tendus vers le ciel, comme si ce résultat était normal, attendu, obligatoire dans le scénario d’une victoire finale promise au pays organisateur. Combien a déboursé l’Argentine pour ce résultat si peu crédible? Je me pose la question.

Trente ans plus tard une piste m'est suggérée par voie de presse. Elle n’est pas d’ordre financier comme supposé, mais politique. Les joueurs péruviens auraient reçu de leur gouvernement l'ordre de laisser filer le match. Raison de cette directive : un odieux marchandage entre les dirigeants argentins et péruviens.

En échange de cette victoire offerte sur un plateau à la dictature argentine, le régime Videla accepte de se faire livrer, pour les faire disparaître, 14 opposants péruviens. Comment les sacrifier? En les éliminant dans les sinistres « vols de la mort », ce concept abjecte qui consiste à embarquer les opposants politiques de Lima dans des avions de l’armée argentine pour les jeter à la mer en plein vol afin qu’on ne puisse pas les retrouver. Cela fait maintenant 14 ans que je fais ce métier. Je fais tout pour ne pas me laisser abuser. Dans l’expression sport business je vois le sport. Mais je vois, aussi et surtout, le business. Et pire encore. Je me rends compte que, petit à petit, je m’enfonce dans une complicité à « l’insu de mon plein gré. » C’est une évidence que pour consacrer Videla, l’Argentine doit gagner ce Mondial. Coûte que coûte. Et, faute de preuves, le reporter que je suis est pieds et poings liés. Il ne peut pas mettre en doute la régularité de ce Mondial insupportable. Quoiqu’il m’en coûte…

Ainsi ne tourne pas rond ce beau monde du football qui fait rêver les amoureux de jeu et irrite ceux qui ne veulent pas se laisser abuser par la face cachée de ce sport. En tout cas je viens de vous livrer ma vérité et je vous remercie de m'avoir lu jusqu'à la fin de cet article. A bientôt.

*Extrait de ma biographie "Merci pour CES moments" aux éditions Talent Sport

Argentine 78, le Mondial de la Honte

Pourquoi Rio de Onor est extraordinaire?

Bienvenue à vous tous. Aujourd'hui je vous fais découvrir Rio de Onor, un village insolite qui se trouve dans le Parc Naturel de Montesinho (25 km au N-E de Bragança). Par ailleurs c’est un village ni portugais ni espagnol mais les deux à la fois.

Jamais l’expression de bout du monde n’a eu autant de sens. Visiter Rio de Onor c’est être ailleurs. 

est coupé en son milieu par la frontière qui sépare le 

. En conséquence, la moitié des habitants sont portugais et l’autre moitié sont espagnols.

La réponse est oui car il ne faut absolument pas manquer le safari photos. C’est un des derniers villages communautaires où les habitants partagent des fours, des terrains agricoles et des troupeaux. La forge, le lavoir, le moulin aussi sont mis en commun. On se partage les troupeaux sur des terrains communautaires. Mais on ne partage pas tout. Par exemple, il y a deux églises, une côté 

Comment sait-on si on se trouve en terre portugaise ou espagnole?

Une borne sur le côte gauche de la route (en venant du Portugal) marque la frontière. Mais le meilleur moyen de reconnaître celle-ci est de se fier à l’état de la route. Côté 

 elle est recouverte de macadam. D’autre part côté espagnol Rio de Onor est appelé Rio honore de Castilla.

Si ce genre de bons plans vous intéresse j'en ai d'autres à vous proposez. Ecrivez votre adresse mail dans la zone réservée et cliquez sur "S'abonner" svp.

C’est un village aux rues en pauvre état, fréquentées surtout par les chèvres, les poules, les chats et les chiens. De nos jours il est constitué d’une alternance de maisons très anciennes abandonnées et de maisons restaurées. Car lieu  devient très recherché comme résidence secondaire.

Pourquoi ce village a joué un rôle historique pendant les dictatures?

Des résistants contre le Salazarisme d’un côté et le franquisme de l’autre y ont trouvé refuge il y a quelques décennies .

Le village a fait l’objet d’un moyen métrage « Falomos de Rio de Onor » signé par le réalisateur Antonio Campos en 1974.

Quelle langue parle-t-on dans ce village si extraordinaire?

On parle un idiome local qu’on ne parle nulle part ailleurs. Mélange d’un peu d’espagnol mâtiné de galicien. Le sens du partage fait de cet « îlot » de l’Europe un cas social exemplaire.

En quittant Braganza prendre la N 218-3 en direction de l’Espagne. Laissez l’aérodrome sur votre gauche. Restez sur la N 218-3. Traversez l’agréable village de Varges et continuez votre route jusqu’à Rio de Onor

Mes chers amis des bons plans comme çà je suis prêt à vous en proposer. Merci de votre intérêt pour mon blog "

Ni l'Espagne, ni le Portugal, mais les deux...

Venise n'est pas qu'en Italie. 

A une quinzaine de km de Niort le marais poitevin porte le nom de Venise verte. Dans cet article je vous donne tous les bons plans pour visiter les villages qui composent ce territoire.

Le Marais poitevin s’étend sur 3 départements : Vendée, Charente-Maritime et Deux-Sèvres. C’est vrai que la partie la plus visitée est souvent le Marais Mouillé en Deux-Sèvres, mais les parties maraichines de Charente Maritime ou Vendée offrent aussi de très beaux paysages, différents du Marais mouillé (autour de Coulon).

Ce village s’est forgé la réputation de capitale touristique de la Venise verte depuis qu’un Coulonnais, surnommé « l’Amiral » Cardinaud, organisa en 1913 les premières promenades en barque.

Depuis le vaste parking de l’Autremont, à pieds, en suivant la signalétique vous rejoindrez les bords de Sèvre puis, très rapidement, la place de La Coutume. Sur cette place se trouve également la 

En poursuivant le long de la Sèvre, vous trouverez, sur votre droite, une passerelle piétonnière qui vous conduira en direction de La Repentie de Magné et de La Garette. Plus loin, c’est la rue de l’église. Juste réhabilitée, cette rue vous conduira dans le centre du bourg. Face à vous se trouve l’église de Sainte Trinité

Il y a de nombreux embarcadères au cœur du village sur les bords de la Sèvre. En conséquence ceci génère beaucoup d’animation en pleine saison.

J’attire votre attention sur le fait que l’activité touristique importante engendre des disparités entre les embarcadère et entre les guides bateliers. Donc prenez votre temps pour choisir l’endroit qui vous parait le plus professionnel.

situé à côté de la boutique Etat d’Esprit propose de sillonner le marais en vélo électrique. Pour ceux qui disposent de leur propre vélo, il faut se procurer la pochette de cartes éditées par le Parc Interrégional du Marais Poitevin. Vendue 4 €, cette pochette est 

 pour ne pas passer à côté des plus beaux endroits.

Arçais, entre Marais Mouillé et Marais Desséché

Le port, dominé par le « Logis » fait la particularité de ce très joli petit village. A pieds, en barque ou à vélo, de nombreuses promenades y sont possibles. C’est à 

. Dans les années 80, le fondateur de cette entreprise a été le premier à croire que le marais poitevin pouvait se visiter autrement qu’en barque.

est le seul hôtel environnemental du Marais Poitevin et l’un des premiers de France.

La commune accueille aujourd’hui les touristes dans de belles maisons maraichines transformées en gîtes, en plein coeur du marais mouillé.

Sur le parcours d’une piste cyclable qui passe par 

, le port de la Belette est un endroit à ne pas manquer.

Chaque maison ou presque possède son petit embarcadère privé. Ainsi on peut découvrir le village côté conche et côté rue.

 est perdu dans un écrin de verdure. Il est le lieu de départ de nombreuses promenades à pied dans le marais.

Il y a bien longtemps que les hommes vivent sur le secteur qu’occupe aujourd’hui le village. La preuve, en 1862, au moment de la construction d’un pont sur la commune, on découvrit un véritable trésor : 4000 pièces romaines.

Dans ce village un magasin propose une riche variété de produits locaux à un prix plus raisonnable qu’ailleurs.

, ce village se démarque des autres par un alignement de maisons basses qui s’étire le long de la Sèvre Niortaise. C’est un ancien village de pêcheurs calme et vivant toute l’année. Il se distingue par ses nombreuses petites passerelles qui franchissent les étroites « conches » du Marais Poitevin. 

Si vous optez pour une ballade en barque dans le marais je vous conseille d’aller à l’embarcadère et de prendre une ballade en barque avec guide. Demandez Maxence s’il est disponible. Sous forme de questions il vous intéresse à l’histoire de la Venise Verte.

Ce village situé dans la partie vendéenne du Marais qui vit toute l’année. Au cours de l’été 2021 un concours d’épouvantails était organisé. Super pour un safari photos.

A Damvix, vous trouverez tous les commerces et les services : superette, boulangerie, traiteur, bars, coiffeur, poste, bibliothèque, garage, pharmacie, médecin, infirmière et aussi quatre restaurants, une piscine, un tennis, un centre équestre et deux embarcadères…

C’est chez madame Bironeau. Et qu’est-ce qu’elle fait madame Bironneau? De la brioche des du préfou, deux spécialités vendéennes.

C’est une crêperie-pizzeria d’un très bon rapport qualité-prix sur les bords de la Sèvres. Mais c’est surtout un décors sublime puisque le restaurant se trouve dans une école d’autrefois.

 est un village historique Maraîchin, situé dans le 

Implantée sur l’une des îles qui étaient présentes dans le Golfe des Pictons, cette commune est dotée d’une large gamme de services et de commerces.

Une Abbaye Saint Pierre (XIème – XVIème)

Edifiée en 1003, cette abbaye bénédictine a été l’une des plus importantes de la région pendant plus de cinq siècles.

De cet impressionnant site on peut visiter les vestiges bien conservés de la cathédrale ainsi que les bâtiments conventuels et un musée lapidaire.

Petit village situé au confluent de la Sèvre Niortaise et du canal de la jeune Autize, 

 est un havre de paix au cœur du Marais poitevin.

L’église de Maillé, à la façade romane, est dotée d’un portail à archivolte avec quatre voussures en arcs brisés décorées de sculptures très élaborées.

. C’est le plus pittoresque des cinq ponts qui permettent d’accéder à l’ile. Il se trouve au pied de l’église Sainte Catherine et à proximité immédiate du Four Pontet.

, dernière importante poterie de Magné, est devenu en 1980 un espace culturel et artistique très actif.

Depuis 1988, autour de ce lieu emblématique, un Festival de peinture de renommée internationale est organisé tous les 3èmes week-end de juillet . Plus de 300 artistes et 15 000 visiteurs y viennent chaque année.

 propose depuis 1979 des promenades en barques, avec ou sans guide. C’est le seul embarcadère du Marais à être ouvert toute l’année.

Visite du Marais Poitevin en Mongolfière

Envolez-vous en montgolfière à la découverte du Marais Poitevin ! À bord de la nacelle, vous ouvrez grand les yeux et savourez le plaisir de cette immense étendue sauvage qui s’ouvre devant vous. Dans le ciel Vendée et des deux sèvres, vous profitez du spectacle !

La région du bocage vendéen vous ouvre ses portes, au départ de Niort ou de Coulon selon la météo du moment, avec ses paysages uniques et très variés. Vous découvrirez ses richesses comme les constructions médiévales, ces sites chargés d’histoire situés à l’est du Haut Bocage, mais aussi le Marais Poitevin ou Venise Verte.

Marais poitevin: voyage insolite en Venise verte

Une fois dans sa vie au moins il faut découvrir les Temples d'Angkor

 c’est d’abord découvrir l’extraordinaire site des 

. Classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, les temples font partie des découvertes les plus grandioses. 

est le nom donné à cette région du 

. Un ensemble de mystérieux temples niché en pleine jungle.

Siem Reap passage obligé pour visiter les Temples d’Angkor

Quand on voyage pas cher, en Crète par exemple, la difficulté est de trouver les bagages proposant le plus gros contenu et qui ne vous font pas courir le risque d’être refusé par le gabarit qu’imposent les compagnies low-cost. J’ai trouvé 

Mettre le plus de choses possible dans le bagage n’est pas une mince affaire. J’ai pris l’habitude d’avoir recours aux 

. Et ça me rend bien service quelque soit le voyage.

 est très utile pour dormir dans un environnement plus « rassurant » quand la propreté des draps ou couettes de votre guest-house vous semble douteuse.

Les transports en commun pour aller à Siem Reap

Aller à Siem Reap en avion ne peut  passe faire directement à partir de Paris

. Vous devrez donc passer par l’une des villes suivantes, Bangkok, Singapour, Ho Chi Minh, Hanoi, Vientiane, Kuala Lumpur, Taipei, Séoul, Phnom Penh qui assure plusieurs vols quotidiens,

Aller à Siem Reap en bateau à partir de Phnom Penh (5h de trajet) ou Battambang (3h de trajet). Pour cela, vous accosterez sur les rives du grand Lac Tonle Sap situé à 15 km au sud de Siem Reap.

Se rendre à Siem Reap en bus est la solution la moins chère mais l’état de la route est particulièrement mauvais. Il faut compter environ 7 heures entre Phnom Penh et Siem Reap.

Si vous aimez ce site de bons plans de voyages mis à votre disposition ajoutez vos expériences dans la zone commentaires en bas de page avant de fermer cet article. Surtout, faites connaître ce site autour de vous. Merci

. C’est la plus chère mais ses bus sont un peu plus modernes et sont équipées de toilettes (quand elles fonctionnent alors prenez quand même vos précautions avant d’embarquer).

 est une petite ville de province avec son centre piétonnier, ses nombreux restaurants, ses innombrables échoppes, ses animations culturelles : 

 (à ne manquer son aucun prétexte), ses spectacles de danses 

, son musée national, ses centres d’artisanat…

 est aussi une province du Cambodge, avec un lac, des pêcheurs et leurs villages, avec des montagnes et leurs cascades, avec des rizières et des buffles, des marchands ambulants. Puis des petites routes en terre rouge à arpenter à loisir pour sentir battre le pouls du pays.

A Siem Reap j’ai choisi un hôtel que je vous recommande tout particulièrement :

 .Il est bien situé, juste  dans le centre-ville près des marchés de nuit, de construction récente, de style khmer, au fond d’une impasse (tout près des Artisans d’Angkor). 

Vous devez laisser vos chaussures devant la porte d’entrée de l’hôtel.

Pour les repas j’ai choisi un restaurant franco-khmer :

 (New street A – Pub Street extension).

Tenu par 2 filles : une native du cambodge parlant très bien le français et exerçant comme deuxième métier celui de documentaliste à la Pagode d’en face et une française d’origine Khmer. La rue dans laquelle se trouve ce restau n’est pas éclairée la nuit et c’est le problème. Si vous vous y rendez à pied je recommande l’itinéraire suivant :

Dans le prolongement de cette rue sombre au niveau de l’hôpital vous trouvez Pub Street la rue des jeunes.

restaurant d’application de l’école hôtelière Sala Baï

 (150 Phoum Tapoul), ouvert au public et tenue par l’

Au-delà de l’excellent rapport qualité-prix vous aidez cette école à former les 100 élèves accueillis par an recrutés parmi les familles les plus pauvres par des travailleurs sociaux et formés aux métiers de la bouche. 

Un menu à 8 US $ c’est une journée de scolarité payée

Le vendredi soirées cocktail+assiettes apéro. L’école dispose aussi de 3 chambres à 20 US$ et une suite à 25US$.

Les temples populaires il faut les visiter à contre-courant des cars de touristes et pendant les heures creuses, entre 10 heures et 14

 car la plupart des groupes retourne à Siem Reap manger.

Le tour des temples en éléphant ou en hélico est-ce intéressant?

, mais celle ci est amarrée, car  la précédente « avait eu des problèmes », ce qui faisait un peu désordre pour le tourisme.

 c’est assez cher pour quelques minutes de vol.

 propose des balades a dos de cheval, je crois bien qu’ils ont commencé à faire des balades vers les temples maintenant.

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Faut-il absolument rentrer dormir à Siem Reap chaque soir?

Concernant l’hébergement on est obligé de rentrer sur Siem Reap car il n’y a pas d’hébergement sur place

 à la journée et partez en direction de  

. Embarcadère pour un village sur pilotis à 16 km de SiemReap. (Si vous devez faire la liaison Siem Reap – Battambong en bateau vous pouvez zaper cette étape).

La ballade en bateau longe des maisons sur pilotis (25 US$) et se termine à l’entrée du 

Sur le chemin du retour demandez à votre skipper de vous arrêter devant les cages où sont élevés des cochons. Les excréments des cochons tombent dans l’enclos de dessous où sont élevés des poissons. Rien ne se perd tout est bon dans le cochon! Cette ballade prend la matinée.

. Dans ce lieu sont rassemblés des peintres sur soie, des laqueurs, des graveurs sur bois et sur pierre.

Un guide commente les diverses activités de cet endroit incontournable où une ONG a rassemblé des artistes-artisans venus des villages voisins pour les aider à maîtriser leur art. La visite se termine par le show-room. Les pièces exposées ne sont pas bon marché mais de toute beauté.

Après avoir été subventionnés pendant 3 ans les Artisans d’Angkor vivent désormais de la commercialisation de leurs œuvres.

A Angkor combien de circuits possibles pour visiter les temples?

D’abord signalons un excellent guide francophone, Sophanna (voici son adresse mail : 

). Nous vous le recommandons si vous cherchez un guide parlant un excellent français, qui maîtrise parfaitement son sujet et qui peut également vous parler du Cambodge (actuel et passé) en général.

On peut le faire dans la journée. Avec ses cinq tours en quinconce, ses galeries et ses bas-reliefs

 est le plus imposant et le mieux conservé des 

Il est le plus beau témoignage de l’ère 

. Donc le plus visité et le plus photographié.

 a beaucoup d’admirateurs. Il est composé d’un grand sanctuaire et de 54 tours ornées de 4 imposants visages. Grâce à l’Ecole Française d’Extrème Orient et à l’UNESCO ce temple a échappé à l’irréparable cicatrice des combats et des pillages.

 n’est qu’une ruine envahie par les fromagers géants mais une splendeur tellement le mélange pierres-bois est impressionnant. Le fromager est cet arbre splendide utilisé autrefois pour fabriquer les boîtes de fromage… d’où son nom. Les déjections d’oiseaux ont semé des graines dans le site et la végétation s’est installée dans 

 bousculant les pierres pour s’y faire de la place.

. Du temple lui même il ne reste pas grand chose. En revanche, il est situé au sommet d’une petite colline qui surplombe la jungle environnante de laquelle dépassent les tours des temples environnants, dont 

Ce lieu est connu pour ses couchers de soleil fantastiques.

 est incontournable. Je suis d’accord avec ceux qui disent que c’est le plus joli des temples Khmers. Sa conservation est réalisée en partenariat avec la Suisse.

. il est magnifique. Encore plus impressionnant que 

Ce temple plat très étendu est assailli par la végétation. Les fromagers sont parvenus à planter leurs racines géantes jusqu’à son cœur semblant escalader les murs.

On peut se faire déposer à l’Est du temple, le traverser et se faire récupérer côté Ouest. 

Surtout n’oubliez pas votre appareil photos. C’est de Preah Khan que vous rapporterez les images les plus spectaculaires.

Le gros avantage de la voiture, c’est la climatisation. Avec la voiture, il est aussi possible d’aller facilement visiter d’autres temples un peu plus éloignés et hors des circuits classiques.

 L’inconvénient c’est le prix, assez élevé, en tout cas par rapport aux autres moyens de transport et au niveau de vie du pays. Le tarif habituel de la voiture avec chauffeur, c’est 20 USD la journée. Ca devient vraiment intéressant quand on est 3 ou 4.

Là aussi, l’unique avantage, c’est la climatisation. Parmi les inconvénients, il y a peut être le nombre de personnes. Dès qu’on se déplace en groupe, tout est plus lent et on a un peu moins de liberté.

A notre avis c’est la solution idéale pour visiter le site d’Angkor. Pour 10 USD la journée, on dispose d’un véhicule pour 3 ou 4 personnes avec un chauffeur et un auvent pour se protéger du soleil.

Très pratique, ce moyen de transport permet d’éviter les quelques embouteillages aux abords du site ou dans Siem Reap. Il faut compter 5 USD la journée par moto, sachant qu’on peut tenir à deux derrière le pilote. Je ne vois pas vraiment d’inconvénients, si ce n’est peut être le risque de chute dont les conséquences peuvent se révéler assez graves dans la mesure où au Cambodge, on roule généralement sans casque et où les chauffeurs de motos taxis ne sont bien évidemment pas assurés.

Ce n’est pas nécessairement une excellente idée. Le terrain est certes complètement plat. Cela dit, pédaler par plus de 30° et une forte humidité, entre deux visites de temples sur lesquels il faut souvent grimper, c’est très rapidement épuisant.

Le droit d’entrée: Pour visiter les temples, une première étape est absolument indispensable : l’arrêt, sur la route qui mène de Siem Reap au site, à une espèce de péage d’autoroute. Le temps d’obtenir le fameux pass personnalisé (une photo d’identité est nécessaire mais peut se faire sur place) donnant accès aux temples. Au choix du touriste, le pass se vend à la journée (20 USD), pour 3 jours (40 USD) ou pour 7 jours (60 USD).

Comme la plupart des touristes, nous avons choisi le pass de 3 jours. Une fois passée cette première étape, à nous les temples. La validité du pass est contrôlée à l’entrée de la plupart des temples du site.

Voilà. J'espère que cette aide à la décision vous motivera pour choisir cette destination que beaucoup considèrent comme une merveille du monde et qui mérite vraiment vos visite. Bon voyage.

Destination Cambodge

C'est l'autre bout du monde mais c'est le jardin d'Eden

Ce blog promène les voyageurs dans des lieux insolites. Les itinéraires sont choisis en fonction de leur caractère inédit pour un voyage futé, des virées malin, des randonnées de routards.

Bonjour à tous. Cette fois je vous emmène à Sydney qui est la ville d’Australie très visitée par les adeptes du 

dormir dans le centre de Sydney coûte cher

. Trouver des bons plans n’est pas chose facile. 

 je vous invite à rechercher les hôtels à votre convenance via les sites spécialisés comme 

– Quand partir en virée malin à Sydney?

A Sydney le climat est subtropical humide, avec des hivers doux et des étés chauds, et un fort ensoleillement. Dans ces conditions 

– La sécurité est-elle garantie dans le pays que j’ai choisi de visiter?

A vrai dire, partir dans l’inconnu c’est le risque de rater son voyage. Dans ces conditions mieux vaut être informé des risques encourus pendant le voyage que vous avez programmé. Par conséquent je vous recommande de consulter le site dédié du 

– Que faire si votre vol a été perturbé par un retard?

Certains sites aident les voyageurs à se faire indemniser en cas de soucis avec les compagnies aériennes, notamment pour un retard ou une annulation de vol. Je conseille 

Le pourboire n’est pas obligatoire. Pas plus à Sydney qu’ailleurs en Australie vous êtes pas obligé d’ajouter un pourcentage sur la note que vous présente le serveur.

– Le permis de conduire est-il suffisant en Australie?

Si le permis de conduire de votre pays est exigé il n’est pas suffisant. En définitive tous les loueurs ne l’exigent pas mais 

ne pas présenter un permis international est contraire à la loi australienne.

A notre avis pour se rendre de Paris à Sydney prenez la compagnie 

. Tout compte fait en classe économique vous bénéficierez d’un service proche de la classe business.

 soit à l’aller, soit au retour sans surcoût. En conséquence c’est probablement une belle occasion de passer 2 jours à visiter 

Par ailleurs l’alternative que je vous propose est

 qui fait souvent des promos vers l’Australie. Parce que, dans ce cas, vous faites le stop-over à 

 Parce que cela vous permet de faire un round trip qui passe par 

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Est-ce nécessaire de louer 1 voiture pour visiter Sydney?

Ce n’est pas nécessaire de louer une auto pour une virée dans Sydney parce que les transports publics vous permettent de vous déplacer partout dans la ville. Il ne coûtent pas cher si vous prenez un abonnement à la semaine. Celui-ci s’appelle la 