« Désinvité » d’un colloque sur le wokisme suite à un article ordurier de Libération mettant en cause des éléments de ma vie privée, j’ai décidé de ne plus me laisser insulter impunément et de réagir. Le litige sera tranché devant les tribunaux.
Il était prévu que je participe ce vendredi 21 avril à un colloque contre le wokisme intitulé "Déconstruire la déconstruction" et organisé à Paris par le Groupe ID, émanation du groupe parlementaire Identité & Démocratie qui m’avait déjà invité en janvier à donner une conférence sur ce même sujet à Bruxelles, au Parlement européen. Le 12 avril Le Figaro se faisait l’écho de cet événement, information reprise le lendemain par Libération qui, apprenant ma présence parmi les orateurs, m’a gratifié d’un article à charge alignant les allégations les plus calomnieuses, allant fouiner dans mes jeunes années pour tenter de me salir par association, colportant des rumeurs déjà démenties depuis de nombreuses années et essayant de me discréditer en multipliant les qualificatifs diabolisants. Le plus grave, pourtant, n’était pas encore là : les trois journalistes aux manettes concluaient leur article en révélant une information très privée relative à un problème de santé par lequel je suis passé l’année passée et dont seuls mes proches étaient au courant. C’était la ligne rouge à ne pas franchir : il fallait que je réplique.
L’objectif était très clair : exercer une pression sur les organisateurs du colloque pour tenter de saboter celui-ci. Le chantage médiatique et le menace d’un scandale : une manœuvre qui fonctionne toujours hélas. Quand on attaque le wokisme, le wokisme contre-attaque ! La critique de ce phénomène que nous sommes quelques-uns à mener depuis quelques années commence visiblement à agacer les gardiens médiatiques de cette idéologie. Il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui ce soit, à travers ma personne, un auteur de la revue Éléments qui soit pris pour cible. Bien avant que le mot « woke » ne soit connu en France, nous avons été un des premiers titres de presse à avoir mené ce combat contre les ravages du politiquement correct (souvenons-nous, il y a dix ans, de la querelle autour de la « théorie du genre », où nous étions déjà en première ligne) et à avoir défendu sans compromis le droit à un débat libre et sans censure sur ces questions de société. Depuis nous en payons régulièrement le prix, même si nous ne regrettons pas d’avoir fait preuve de constance et que nous sommes persuadés qu’à la longue le courage finira par payer.
Pour ma part j’ai décidé de ne plus me laisser insulter ou trainer dans la boue et de répondre coup pour coup. Les hostilités sont ouvertes.
Un extrait court de l’entretien :
L’entretien intégral :
Je ne vous cache pas que c’est une épreuve particulièrement pénible pour moi. Je ne suis pas seulement atteint dans mon honneur, je suis également touché dans ma dignité en voyant jetée sur l’agora une période un peu particulière de ma vie privée que j’assume difficilement et qui, d’ailleurs, n’entretient aucun rapport avec mon travail d’auteur (si ce n’est que j’ai brièvement songé à écrire un roman dont l'action se situerait dans le milieu psychiatrique mais que j’ai finalement renoncé à cette idée une fois dehors). C’est cette humiliation qui m’a décidé à prendre un avocat et à réclamer justice. Je le fais pour moi mais je le fais aussi pour qu’il y ait jurisprudence et qu’à l’avenir les journalistes réfléchissent à deux fois avant de diffamer quelqu’un ou de violer sa vie privée.
Le seul moyen de m'aider, et d'aider au développement d'Eléments, c'est de nous soutenir et de faire un don.
En faisant ce geste, vous aurez contribué au combat que nous avons engagé depuis quelques années contre la montée du wokisme en France et en Europe et pour la défense des libertés aujourd’hui menacées par la progression de cette idéologie aux velléités de plus en plus totalitaires.
Merci pour votre soutien – à commencer par votre soutien moral, qui m’est peut-être plus précieux encore dans ces moments d’adversité – haut les cœurs et à l’abordage !
PS : Comme vous l'avez compris, suite à cette campagne de diabolisation, je ne serai malheureusement pas présent samedi au colloque contre le wokisme. Toutefois ça ne l’empêchera pas d’avoir lieu. Je remercie mon ami François Bousquet d’avoir pu me remplacer au pied levé comme orateur et si vous êtes du côté de Paris je vous invite à vous rendre à cet événement important. Ça se passe vendredi 21 avril à la maison de l’Amérique latine à Paris. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire via les comptes Twitter ou Facebook du Groupe ID.