Cathédrale profanée: les autorités tapent du poing sur la table

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Chers amis, Chers abonnés,

Permettez-moi de parler en "je" au terme de 24 heures peu habituelles. Généralement, j'aime faire relire nos articles avant publication; cette fois j'écrirai sans filet, fatigué mais heureux d'avoir fait bouger les lignes pour un combat que je crois juste. Sans doute me lirez-vous demain matin, m'imaginant seul devant mon écran, une absinthe à côté du clavier, en cette fin de soirée.

A l'heure où j'écris ces quelques lignes (23h30), vous êtes un peu plus de 850 à avoir signé la pétition mise en ligne ce matin pour dénoncer la programmation d'un concert au contenu fort peu adapté aux lieux qui l'accueillait: la cathédrale de Lausanne. Merci ! Sur YouTube, 1200 d'entre vous ont regardé notre vidéo. Là encore, merci !

Pour ne rien vous cacher, la viralité de ce sujet m'a dépassé. Comme vous pouvez l'imaginer, animer un média alternatif ne nourrit pas une famille même si vous êtes de plus en plus nombreux à nous soutenir avec vos abonnements. Aussi la journée devait-elle consacrée à divers mandats, qu'il a fallu mener de front avec le suivi du dossier. Vous vous demandez peut-être parfois pourquoi un vrai important média alternatif ne parvient pas à s'imposer. C'est pour ça.

Reste que les réactions ont été très nombreuses, entre ceux qui nous traitent de "gros réacs fragiles" (quand ils restent polis) ou ceux qui voient de lointains complots à l'œuvre. Une majorité d'internautes nous ont surtout remerciés, ce qui fait chaud au cœur. Selon nos sources, l'affaire a surtout suscité un vif émoi dans plusieurs paroisses de la région, qui ne comprennent pas comment une telle autorisation a pu être accordée à un événement qui annonçait pourtant assez clairement ses intentions. Des réactions politiques, notamment en provenance de l'UDC (le principal parti libéral conservateur suisse), sont aussi à prévoir à la rentrée, nous glisse-t-on.

Nous partageons ce soir avec vous la réaction de Jean-Luc Schwaar, Directeur général du Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) du Canton de Vaud. Dire qu'il semble peu satisfait de la tournure des événements serait une litote.

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*À nos fidèles abonnés de longue date qui utilisent encore notre « ancien système»: vous pouvez lire cette réaction en vous identifiant sur l'ancien site (cliquez-ici).