Pourquoi tant de haine contre Christophe Loperetti au sein du parti socialiste ? Peut-être parce qu’ayant été des leurs, il les met aujourd'hui face à leurs propres contradictions.
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Si l'amour de la vérité est tout ce qui me reste, alors plus la perte aura été importante et plus je serai fier du prix à payer.
Hank Rearden – Atlas Shrugged
La séance du Conseil Communal d’Yverdon du 1er décembre 2022 a donné lieu à un outrage assez inédit lors de l’assermentation de Christophe Loperetti. Quelques Conseillers Communaux se sont en effet retournés au moment du serment, une marque de mépris peu commune dans un parlement helvétique.
Il est en effet d’usage que malgré les différences, on se respecte et on se comporte en gentlemen, même quand les divergences politiques sont aigües. Ou plutôt il était d’usage, car à Yverdon certains sont devenu coutumier du manque de respect. En effet, une partie du Conseil Communal a pris pour habitude d’émettre du brouhaha dès que dès gens qui ne leur plaisent pas interviennent. Le 1er décembre, ils ont simplement franchi une nouvelle étape.
Alors pourquoi tant de haine contre Christophe Loperetti ? Peut-être, parce qu’ayant été des leurs, il met le parti socialiste face à ses propres contradictions.
Voilà qui nous rappelle que si Christophe Loperetti a quitté le parti socialiste, c’est justement parce qu’il avait la justice et la vérité devant les yeux et qu’y rester était devenu impossible, puisque le parti essayait de lui faire taire les « disfonctionnements » de l’office du logement, des disfonctionnements qui auraient même inclus un viol. La Municipalité d'Yverdon à majorité de droite avait porté plainte quand les faits avaient été amenés à sa connaissance.
Malgré le parti socialiste et ses alliés de gauche, la majorité de droite avait permis à la résolution de passer et l’audit a été lancé. Un audit au résultat particulièrement accablant, qui a largement confirmé ce qui avait été rapporté grâce à Christophe Loperetti.
Du point de vue de la justice, le patron de l'office du logement a été blanchi. Jamais le Ministère Public vaudois n'a pris contact ni avec Chistophe Loperetti, ni avec moi-même, pour obtenir les coordonnées des victimes qui n'avaient pas osé porté plainte ou qui en avaient été dissuadées, mais on ne doute pas qu'ils ont enquêté avec toute la célérité qu'on pouvait attendre d'eux pour une affaire aussi grave et qu'ils ont pu identifier les victimes sans notre aide.
Pour en revenir au Parti Socialiste, nous avons donc bien le parti qui a lutté contre la justice et la vérité, qui aujourd’hui essaie de s’en revendiquer. Des gens qui ne se préoccupent des violences faites aux femmes que lorsque ça leur apporte des bénéfices politiques et qui se sont battus pour maintenir l'omerta dans un dossier qui pouvait les éclabousser, aussi grave était-il, puisqu'on parle de chantage sexuel, de harcèlement et même de viol...
Les socialistes ont donc à cœur la justice et la vérité... quand ça les arrange. Ce sont des champions du monde... de contorsionisme.
Aujourd’hui Christophe Loperetti est effectivement sous enquête parce qu’il a fourni des certificats vaccinaux français à des gens exclus de la société du temps de la pandémie. Un geste qu'il considérait comme éthique, qu'il a fait avec en tête la justice et la vérité et sur ce point, les tribunaux trancheront... et surtout l'histoire jugera.
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